samuelbarberNé aux États-Unis en 1910, Samuel Barber pourrait être rangé sous la rubrique de l'école américaine des « Éclectiques », bien que le visage le plus connu de sa syntaxe, à travers notamment son célèbre "Adagio pour Cordes" dont est issu "l'Agnus Dei", s'apparente plus au néo-romantisme.

C'est celui de ses débuts auquel nous devons également « Un Essai pour orchestre » et la « première symphonie ».

Après 1939 et jusqu'en 1947, une syntaxe plus complexe caractérise le "Concerto pour violon", les "Excursions pour piano", le "Ballet Médéa" et le "Concerto Capricorne" pour aboutir à la "Sonate pour piano", l'une de ses œuvres les plus indépendantes, et surtout aux "Mélodies passagères".

L'intérêt qu'il porte alors au contrepoint dissonant , à la polytonalité et à la complexité harmonique ne l'empêche cependant pas de concevoir à la même époque d'autres pages plus traditionnelles dont l'opéra "Vanessa" sur un livret de Menoxi ou "La Toccata festival", pour orgue et orchestre.